jeudi 19 novembre 2009

Pauline et Lucrezia a Beyrouth


Pauline et Lucrezia dans un cafe de Beyrouth


La Mosquee d'Hariri - la demesure a sa mesure


Phare de Beyrouth - Liban


American University - face a la mer


American University - Beyrouth


La corniche de Beyrouth - Liban


Beyrouth - Nouveau grand standing a la Marina


Pause sur une des plages de Goa, dans le petit village de Mandrem

Plus d'un mois que nous avons quitte la grande vallee du Rift et Lucy notre ancetre. La mer Rouge traversee, nous sommes arrives en Mesopotamie occidentale.
Dans cet ensemble d'Etats nouveaux, aux frontieres tracees en majorite a la fin de la Premiere Guerre mondiale, notre choix s'est porte sur la Syrie et sa capitale, Damas.


Sur cette Terre Sainte longtemps convoitee, les religions monotheistes co-existent pacifiquement. A Damas, les gens rencontres nous ont fait comprendre qu'ils etaient, avant tout, syriens. La politique du Rais Hafez a marque ainsi les esprits, entre liberte de culte (et non d'expression) et nationalisme fervent.

Les Syriens affichent dans leur voiture, leur maison, leur commerce la photo du fils Bachir.
Les Jordaniens font de meme avec le roi Abdallah, fils du 'petit roi' Hussein.

Nous avons passe environ dix jours a Damas; nous y serions restes toute une vie.
A la croisee des oh, tres hautes civilisations, une ville ou l'on s'incline devant l'Histoire. La beaute du vieux Damas est a chaque rue, saisissante, balcons et passerelles ornementees, maisons alourdies de plantes. La demesure s'offre a chaque etalage, olives, raisins et noix decuplant de volume.
Apres l'Ethiopie, nous avions l'impression de tenir une corne d'abondance a chaque main. De simples mais gigantesques falafels et chawarmas etaient des repas pantagrueliques.

Damas l'oecumenique et la cosmopolite. Ce n'est pas un tableau que l'on imagine en venant d'Occident. Pourtant la tradition d'accueil est ancree solidement.